Bruno Senna: „Gemeinsam vorankommen“

Sollte er in einem Team landen, dem es an technischen Mitteln und an Wettbewerbsfähigkeit mangelt, hofft der Brasilianer, gleichzeitig mit dem Hispania Racing Team weiterzukommen.

veröffentlicht 18/03/2010 à 16:47

Redaktionsteam

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Bruno Senna: „Gemeinsam vorankommen“

Bruno Senna n?aura couvert que 17 tours du Grand Prix de Bahreïn, après que son moteur Cosworth ait rendu l?âme. Pilote au nom célèbre dans la plus petite écurie du plateau, le neveu du triple Champion du Monde de F1 pense ne pas avoir fait une erreur en rejoignant cette équipe. « C?est une manière de progresser ensemble, d?avoir une pression répartie sur l?équipe et le pilote », se justifie le Brésilien dans les colonnes d?AUTOhebdo. « L?idéal aurait évidemment été que l?on soit prêt quatre ou six semaines plus tôt », admet-il toutefois.

Senna reconnaît par là que son équipe manquait cruellement de préparation avant le Grand Prix de Bahreïn. Mais il ne regrette pas d?avoir fait ses débuts en F1 dans ces conditions. « Avions-nous le choix ? On n?a même pas eu le temps de nous occuper de notre confort de pilotage. Pour ça, on verra plus tard. En attendant, je vais supporter d?avoir le dos et les fesses sur un barbecue? »

Né Bruno Lalli, le pilote a préféré porter le nom de sa mère, donc de son oncle, pour ne pas créer d?ambigüités au cours de sa carrière. « L?éventuel anonymat que j?aurais pu avoir en m?appelant Bruno Lalli n?aurait tenu que quelques heures, Erklärt er. Les gens n?auraient pas arrêté de me parler d?Ayrton et de m?appeler Senna, quoi qu?il en soit. Pour tout simplifier, j?ai choisi de prendre le nom de ma mère. Je reconnais que cela m?a ouvert quelques portes, le nier serait ridicule, mais ça m?a aussi imposé bien des contraintes. Créer ma propre personnalité et ma propre « presse » ne peut venir que de mes propres résultats. Maintenant que j?arrive en F1, être « le neveu de? » ne compte plus. "

En outre, le fait de porter le nom d?un triple Champion du Monde n?est pas une évidence au quotidien, pour un pilote qui souhaite mener sa carrière à sa guise. « Er starb, als ich zehn war, aber ich lernte, mit ihm zu leben, confesse Bruno. Kein Interview mit mir spricht über ihn! Es ist unvermeidlich, aber ich habe mich daran gewöhnt. Einerseits ermüdet es mich ein wenig, so viel über ihn reden zu müssen, andererseits sage ich mir, wenn die Leute mich das fragen, dann deshalb, weil er sie markiert haben muss und sie ein ausgezeichnetes Gedächtnis haben. »

Essayant de se démarquer de ce lien de parenté parfois trop lourd à porter, Bruno Senna confie qu?il n?a pas reconnu d?émotions particulières en se mettant dans le baquet de la Auto HRT. « Pourquoi aurais-je dû penser à lui ? », s?interroge le Brésilien. « Je suis là pour moi, grâce à mon travail, animé par ma propre passion. Je ne fais rien pour lui, tout pour moi, et pour les gens qui m?ont fait confiance en m?engageant. Je ne pense pas à lui à chaque fois que j?attache mon harnais ou que je monte sur un podium. Ça m?est arrivé une fois, à Monaco, pour une course de GP2 que j?ai gagnée. Là, j?ai ressenti une émotion particulière, en me disant qu?il aurait été fier de me voir en haut du podium. Parce que c?était un circuit qu?il adorait, sur lequel il donnait tout et dont il me parlait souvent. »

Retrouvez l’intégralité de l’entretien de Bruno Senna dans AUTOhebdo n°1744, en vente cette semaine.

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