WEC – Tréluyer behält seine Moral nach den 6 Stunden von Spa

Si l’équipage Tréluyer-Fässler-Lotterer accuse déjà un retard de 40 points sur les leaders du WEC Davidson-Boom-Lapierre (Toyota n°8) après les 6 Heures de Spa-Francorchamps, la priorité dans les Ardennes Belges était de préparer les 24 Stunden von Le Mans qui se disputeront les 14 et 15 juin. Pour la R18 e-tron quattro frappée du n°2, le bilan est mitigé puisqu’elle n’a pris que la cinquième place après avoir rencontré plusieurs soucis durant la course. Mais la hiérarchie qui s’est dessinée le week-end dernier pourrait être bien différente le mois prochain dans la Sarthe où le constructeur d’Ingolstadt reste sur quatre victoires consécutives.

Benoît Tréluyer est parfaitement conscient que la situation reste incertaine même si plusieurs points doivent être réglés avant le voyage au Mans. « Globalement, pilotes, ingénieurs, mécaniciens, nous avons tous effectué du bon boulot. Ces derniers se sont montrés juste extraordinaires : ils sont parvenus à réparer la connexion électrique d?un récepteur lors d?un ravitaillement, le tout sans perte de temps. Côté stratégie, le résultat est également probant. Il n?y a, en fait, que ces soucis mineurs, des petits grains de sable, qui nous empêchent d?exprimer notre plein potentiel », kommentiert der Weltmeister von 2012. « Les voitures sont tellement complexes que tu as du mal à y échapper, et dès qu?un problème survient il entraîne des répercussions sur quelque chose d?autre. Néanmoins, nous avons pu beaucoup apprendre tout au long du week-end et c?est là l?essentiel. Nous ne sommes pas encore au niveau où nous souhaitons être mais nous nous en approchons. »

L’équipe de l’Audi n°2 s’est rapidement concentrée à améliorer la fiabilité de la R18 e-tron quattro dans les Ardennes Belges avant de se préparer au mieux pour les 24 Heures du Mans qui approchent désormais à grands pas. « Nous sommes également intervenus sur les configurations du système hybride pour tenter de trouver plus de performance. Lors de mon second relais, la confiance est revenue et j?ai ainsi pu bien rouler. J?ai ensuite conservé les mêmes gommes pour mon troisième relais et étais en train de remonter lorsque j?ai expérimenté une perte de pression dans un pneu et dû revenir au stand. J?ai donc transmis le témoin à Marcel qui, chaussé d?un nouveau train de pneus neufs, était clairement dans le rythme lors de ses deux derniers relais ! »

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